Vous avez toujours rêvé de faire un saut en parapente mais vous n’avez jamais osé franchir le pas car vous ne savez pas vraiment en quoi consiste l’expérience ? Alors découvrez sans plus attendre comment se déroule un vol en parapente !
Tout d’abord le parapente qu’est-ce que c’est et comment ça marche ?
Le parapente est apparu dans les années 80 et a rapidement été plébiscité grâce à son côté plus pratique et plus facile d’accès que son ancêtre, le deltaplane. Le parapente est en fait constitué d’une aile en toile qui prend une forme d’aile volante quand le l’air gonfle ses caissons. Une fois l’aile gonflée, on retrouve un profil d’aile d’avion qui fonctionne de la même façon. La vitesse relative de l’aile crée de la portance ce qui permet de planer dans les airs.
Pour s’accrocher à l’aile les parapentistes utilisent une sellette dans laquelle on s’assoie. Cette dernière est raccordée à l’aile grâce à des suspentes très fines mais redoutablement solides. En biplace il y a tout simplement deux sellettes d’accrochées : une sellette pour le pilote et une sellette pour le passager du vol en parapente.
L’équipement de parapente est complété par un parachute de secours en cas de problème en l’air, d’un vario qui permet de savoir si on monte ou si on descend ainsi que de tous les effets personnels du pilote : casque, lunettes de soleil, gants, veste gore-tex…
La préparation de la voile avant le décollage
Avant de décoller il est impératif de bien préparer sa voile car vu le nombre de suspentes, il vaut mieux éviter les nœuds avant de s’élancer. Le pilote réalise donc une prévol : une préparation de l’aile avec un démêlage complet des suspentes ainsi qu’une vérification de son parachute de secours. Une fois l’aile prête, le pilote s’installe dans la sellette et boucle les différentes sangles.
La course d’élan et le décollage en parapente
Une fois son tour arrivé, le pilote peut prendre sa place sur la zone d’envol, face au vent. Si le décollage est bien alimenté, le pilote pourra gonfler son aile en face voile c’est-à-dire tourné vers son parapente. Il pourra ainsi contrôler l’état de l’aile et sa bonne montée au-dessus de la tête.
S’il n’y a pas de vent, le pilote réalisera un décollage dos voile. C’est-à-dire qu’il préparera sa voile au sol avec minutie et qu’il prendra son élan sans contrôle visuel sur le bon gonflage de sa voile. Dans le cas d’un dos voile l’aile dois monter de façon équilibrée dans son dos. L’expérience et les sensations du pilote lui permettront de sentir la position de la voile dans sa course de montée et de la temporiser quand elle arrivera au-dessus de sa tête.
A cet instant le pilote sent parfaitement le parapente l’attirer vers le haut. Il ne reste plus qu’à faire quelques pas pour décoller en douceur.
Le vol en parapente sous les nuages
Une fois en l’air il ne reste plus qu’à s’installer confortablement dans la sellette. On se retrouve ainsi un peu comme dans un hamac chaise mais suspendu en plein ciel. Les deux commandes gauche/droite permettent de piloter le parapente avec précision. On peut aller chercher les zones thermiques et profiter d’ascendances pour prendre de l’altitude et faire durer le vol plus longtemps. C’est ce qu’on appelle un vol ascendant en parapente.
L’atterrissage en parapente
Pour atterrir en parapente il faut se poser face au vent, comme en avion, afin d’avoir une vitesse sol la plus basse possible. Les commandes permettent alors de freiner son aile au dernier moment et d’arrondir en douceur. Si le vent au sol est faible il faudra faire quelques pas et si le vent est bien installé il est possible de poser en statique sans faire un seul pas.
Il ne restera plus alors qu’à plier l’aile et à la ranger dans son sac de portage avant de remonter pour un autre vol !
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