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L’eSport a-t-il sa place aux jeux olympiques ?

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La montée en puissance du eSport et la popularisation de nombreuses disciplines numériques font que cette question est de plus en plus récurrente. Les puristes s’y refusent complètement, les novateurs crient à l’intégration de quelques disciplines d’eSport au programme olympique quand d’autres suiveurs et appréciateurs du sport et des événements ne savent pas vraiment quoi en penser. Les arguments de chacun sont recevables mais ils sont véritablement ambivalents. 

Au sein du CIO dirigé par Thomas Bach, plusieurs personnalités seraient prêtes à voir l’eSport débarquer au sein du programme olympique, en été ou en hiver. Cependant, cette envie se heurte aux principes des puristes qui ne peuvent pas envisager d’autres possibilités que celles connues actuellement. Pourtant, breakdance, BMX ou autres sports étonnants, urbains, populaires et en voie de développement ces dernières années ont progressivement constitué le programme olympique des dernières années.

L’eSport peut-il entrer dans la danse et peut-on considérer l’activité informatique comme un sport et ses protagonistes comme des athlètes ? Tout en exposant les faits et les arguments de nombreux observateurs et en rappelant certaines évolutions notoires, tentons de répondre à la capacité, ou non, de l’eSport à glaner une place aux Jeux olympiques à l’avenir.

Une présence aux côtés des autres sports traditionnels sur plusieurs pans

Si l’eSport a réussi à se démocratiser, à attirer tant d’adeptes et à mettre en avant quelques génies, à l’instar de ce que l’on peut voir dans certains sports traditionnels, c’est avant tout grâce à la démocratisation du divertissement numérique. Il n’a jamais été aussi simple de s’amuser en ligne et de profiter de certaines passions naissantes. L’accès aux jeux vidéo est par exemple plus aisé que dans le passé d’un point de vue pratique et financier.

D’autres pans du divertissement se sont d’ailleurs développés en fonction des lois et autres évolutions sociétales. Déjà populaire sur le continent américain, le pari s’est également développé dans d’autres contrées mais représente surtout, une opportunité pour les annonceurs eSport sur les sites de paris sportifs. Avec un nombre incalculable de possibilités en matière de paris comme Henri le remarque dans son analyse de ceux opérants au Québec, les grandes compétitions eSport se retrouvent aux côtés de la Ligue des Champions de football pour une mise ou de toute autre grande compétition internationale. Les cotes sont d’ailleurs très demandées.

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Cette évolution ne doit pas être prise à la légère, que l’on soit un adepte ou non des paris sportifs. Il en va de même pour l’implication des plus grandes entreprises sportives au monde. Ces dernières années, les plus grands clubs de football au monde ont tous souhaité allier leur image à des équipes ou des compétitions eSport, généralement sur le fameux jeu FIFA. Cette opération commerciale d’ampleur peut aussi permettre de relancer la marque des Jeux et permettre de populariser cet événement historique auprès des plus jeunes, férus des jeux et titres tout juste cités.

place esport

L’entraînement nécessaire est immense pour exceller

Sortir du cliché : un joueur professionnel de eSport est-il un athlète ?

L’image du geek et le cliché du jeune rondouillard à lunettes caché dans sa chambre et cloîtré devant son PC à longueur de journée a toujours la peau dure mais commence à s’estomper. Non sans mal ! Les détracteurs de l’eSport ont en effet, toujours tenté de mettre en avant cette image sans jamais ne penser à la logique connue dans un autre sport avec le principe d’amateurisme.

Dans le sport traditionnel, seuls quelques athlètes dominent leurs disciplines respectives et sont de références absolues. Les autres sont très souvent des amateurs dont cette passion n’est pas le métier et au football, personne ne peut se targuer de jouer comme Cruyff, Zidane, Pelé et Messi l’ont fait.

Le eSport a ses légendes et ces dernières, tout comme les professionnels du secteur, sont des véritables bêtes d’entraînement. Longues heures de jeu, nutrition aux petits oignons, préparation physique et mentale : ils sont soumis à de rudes traitements et les sacrifices observés permettent parfois de décrocher le graal. Ce sont des concessions connues par les athlètes traditionnels et la seule limite devient alors de penser que la performance doit forcément être physique. Or, l’athlète traditionnel a aussi besoin d’une réflexion poussée pour s’imposer. Les stratégies, la préparation mentale et le plan de jeu sont tout aussi importants lors d’un match de tennis, de handball ou de hockey que derrière une partie de LoL ou Counter-Strike.

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Ne pas confondre amateur et professionnel

Des arguments qui se tiennent de chaque côté

Vous l’aurez compris, il est particulièrement délicat de peser le pour et le contre mais ces dernières années et quoique l’on en pense, il est notable de voir que l’image autour du joueur de eSport a commencé à changer. La notion de professionnalisme est majeure et bien que les échecs ou le poker n’aient selon les mêmes arguments, jamais su trouver leur place aux JO, le eSport et sa communauté pourraient changer les choses. Après des premiers Jeux Olympiques (du nom) d’eSport en juin 2023, c’est une communauté de millions de personnes qui attend son rattachement aux grands et classiques Jeux !

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