Vous l’avez noté, les vacances de Noël et de février approchent à grands pas. Cela tombe bien. Fan de sports d’hiver, vous vous êtes concocté un petit séjour avec votre famille ou vos amis. Vous êtes donc en ce moment même en train de dresser la liste des articles manquants à votre panoplie. À ce propos, il vous faudra d’ailleurs acheter un casque de ski. Et là, attention ! Car de nombreux articles pullulent dans le commerce et vous promettent d’arborer le style ultime une fois sur les pistes ! Mais ces équipements respectent-ils les normes de sécurité adéquates ? Parce que vous protéger revêt presque autant d’importance que vous assurer un look de l’espace, voici une rapide liste des principales mentions à repérer avant d’investir.
Les normes de sécurité essentielles pour les casques de ski classiques
Abordons d’abord la question des casques de ski les plus classiques, qui seront probablement achetés par la plupart des lecteurs. Pour assurer une protection suffisante, ils devront être conformes à la norme EN 1077 A ou EN 1077 B.
Il n’existe que peu de différences entre ces deux normes. La lettre utilisée dépend simplement du fait que le casque offre une protection aux oreilles grâce à sa partie rigide ou grâce à une pièce amovible, indépendante de la partie principale.
En revanche, elles possèdent plusieurs points communs :
- Elles signalement un casque capable, en cas de chute à une vitesse de 20 km/h, de protéger efficacement la tête lors de deux impacts successifs ;
- De résister à la pénétration par des objets lorsque le skieur évolue à une vitesse de 10 km/h.
Pour choisir son casque de ski, on se tournera donc vers des enseignes qui, à l’instar de Julbo, sont capables de garantir le respect de l’une de ces deux normes.
Investir dans un casque de ski doté de la technologie MIPS pour maximiser sa sécurité
Par ailleurs, les skieurs cherchant à optimiser ce niveau de protection chercheront avidement à se procurer un casque doté de la technologie MIPS. En toute sobriété, cet acronyme signifie simplement Multi directional Impact Protection System.
Sans rentrer dans les détails, l’utilisation de cette technologie vise à apporter au skieur une protection supérieure aux exigences des normes EN 1077. Les casques qui en bénéficient doivent être capables de disperser l’énergie cinétique en cas d’impact, afin de protéger la tête en cas de chute à grande vitesse.
Les plus exigeants chercheront des objets qui combinent ces process avec les technologies ABS injecté et In-Mold. Si ces dernières n’apportent pas de garantie supplémentaire sur le plan de la sécurité, elles permettent en revanche de créer des casques extrêmement légers en plus d’être résistants.
Quelles normes de sécurité doit-on vérifier pour faire du ski de randonnée ou du ski de compétition ?
Enfin, quelques cas particuliers doivent encore être évoqués. Car d’autres normes de sécurité existent, et visent notamment les casques de ski de randonnée ou les casques de ski de compétition.
La norme FIS RH2013. Elle vise les casques qui dispensent le niveau de protection recommandé pour les skieurs de compétitions. Elle présente une différence de taille avec la norme EN 1077. En effet, elle garantit une résistance à la pénétration par des objets lorsque le compétiteur évolue à une vitesse inférieure ou égale à 21 km/h ; La norme 12492. Il s’agit d’une norme qui concerne habituellement les casques d’alpinisme. Elle désigne les équipements capables de supporter des chutes de pierre qui pourraient sinon s’avérer fatales.
Pensez-y si vous souhaitez partir skier au parc de sport d’hiver Hakuba47 ou accomplir une ascension d’envergure ! Cependant, nous rappellerons que les amateurs de pistes classiques n’auront pas à rechercher un tel niveau de sécurisation.
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